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Témoignant d’une volonté nationale claire de faire de l’intelligence artificielle un levier essentiel du développement durable, le premier débat national sur l’intelligence artificielle, tenu mardi et mercredi à Rabat, s’est conclu par un ensemble de recommandations importantes, notamment l’adoption d’une feuille de route nationale globale pour réguler et encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Les participants à la séance de clôture, au cours de laquelle la ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Amal Fallah Seghrouchni, a présenté les recommandations, ont souligné que le Maroc a besoin d’une « feuille de route globale pour définir ses objectifs et ses priorités dans ce domaine, incluant des principes éthiques internationalement reconnus et encourageant l’utilisation responsable de cette technologie émergente ».
Vers une régulation légale et éthique des technologies intelligentes
Les recommandations comprenaient la nécessité d’élaborer des textes juridiques pour soutenir le développement de l’intelligence artificielle, y compris des principes éthiques stricts, garantissant le respect de la vie privée et des données personnelles, et établissant la transparence et la responsabilité dans les applications et systèmes approuvés.
La nécessité d’établir des lignes directrices éthiques axées sur l’équité, la transparence et la responsabilité a également été soulignée , tout en abordant les défis potentiels, notamment la discrimination et les pertes d’emploisdues à l’automatisation accrue.
L’intelligence artificielle au service de la société
Ces efforts visent à assurer l’intégration de l’intelligence artificielle dans divers secteurs vitaux, contribuant au développement global et renforçant les capacités numériques du Maroc, dans le but de suivre le rythme des transformations mondiales de manière responsable et efficace.
