L’Équipe news
Édité par Abdel Fattah Takhim
Jeudi 1er mai 2025 – 18:09
Alors que les rues étaient remplies de slogans et de chants lors des marches du 1er mai, un autre groupe était présent en force, mais en silence. Une catégorie pour laquelle on ne brandit pas de bannière, qui n’est pas évoquée dans les négociations collectives et qui ne reçoit pas de congé syndical. Ce sont les forces de sécurité qui restent dans l’ombre, surveillant et protégeant silencieusement la nation et ses citoyens.
Sur l’avenue Mohammed V, où des milliers d’ouvriers et d’employés se sont rassemblés pour exprimer leurs revendications, les forces de l’ordre n’étaient pas là pour protester, mais pour travailler. Ils ont été la soupape de sécurité qui a créé les conditions appropriées pour que les manifestations et les marches se déroulent dans une atmosphère calme et organisée. Sans demander d’augmentation de salaire ni de réduction du temps de travail, ils ont accompli leur devoir professionnel avec dévouement, comme ils l’ont toujours fait.
Les célébrations du 1er mai de cette année ont été un succès remarquable en matière de sécurité, sans aucune violation et avec une discipline publique sans précédent. Malgré la rhétorique exacerbée de certains slogans dans les grandes villes, aucun incident ni trouble n’a été enregistré, ce qui témoigne de la vigilance et du professionnalisme dont font preuve les services de sécurité.
Des sources concordantes ont confirmé que ces résultats ne sont pas une coïncidence, mais plutôt le fruit d’une approche proactive basée sur une coordination préalable avec les organismes de régulation et une gestion intelligente de la sphère publique, garantissant à la fois la liberté d’expression et la préservation de l’ordre public. Cette performance sécuritaire a été largement saluée par les observateurs, qui ont salué la pondération et l’absence de tout ce qui pourrait gâcher cette journée symbolique.
Alors que le 1er mai est le jour qui met en lumière les souffrances des travailleurs, le personnel de sécurité reste hors des projecteurs, jouant son rôle vital sans fanfare, et en retour, il mérite un moment d’appréciation et de reconnaissance. Face à des pressions sociales croissantes, maintenir la paix devient une tâche ardue qui ne peut être accomplie que par ceux qui croient au devoir national plutôt qu’aux privilèges.
Au cours de cette journée, les agents de sécurité ont présenté une image lumineuse de leurs institutions, démontrant que moderniser les mécanismes de travail ne signifie pas compromettre l’esprit du devoir. Ils sont toujours là, ils ne demandent rien, ils croient juste que la patrie passe avant tout.
Au milieu des slogans de « dignité » et de « justice sociale », les yeux du personnel de sécurité surveillaient les détails, non pas pour les restreindre, mais pour s’assurer qu’ils étaient élevés en toute sécurité. Est-il temps d’inclure également cette catégorie dans l’équation de la justice professionnelle ?