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Mardi 18 mars 2025 – 21h00
Écrit par : Abdel Fattah Takhim
Dans une démarche qui reflète son engagement ferme en faveur de la paix et de la stabilité sur le continent africain, le Maroc, qui préside le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de mars, a appelé à des consultations informelles avec les pays en transition : le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger et le Soudan.
L’ambassadeur Mohamed Arrouchi, représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique, a présidé une réunion virtuelle du Conseil de paix et de sécurité consacrée à ces consultations. Il a souligné que cette initiative découle d’un profond sens des responsabilités et d’une volonté de soutenir les efforts de paix et de stabilité en Afrique.
Aroushi a expliqué que ces consultations sont conformes au mandat du Conseil de paix et de sécurité, conformément à l’article 8, paragraphe 11 du Protocole du Conseil, qui autorise des consultations avec les parties concernées lorsque cela est nécessaire. Il a également souligné que son objectif premier est d’écouter les pays en transition et d’explorer les meilleurs moyens de soutenir leur stabilité et d’assurer leur retour à l’ordre constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à leur pleine réintégration dans les institutions de l’Union africaine.
Le diplomate marocain a souligné que ce cadre informel offre une opportunité de dialogue franc et constructif sur les défis auxquels sont confrontés ces pays, en tenant compte de leurs spécificités nationales et des contextes régionaux qui influencent leur parcours de transition. Il a également souligné l’importance de renforcer la coopération africaine pour assurer une paix et une stabilité durables sur le continent.
À l’issue de la réunion, Aroushi a souligné que le soutien aux pays africains en transition doit reposer sur une approche globale et intégrée, fondée sur la coopération et la solidarité, afin de trouver des solutions durables et adaptées aux besoins spécifiques de chaque pays. Il a souligné que ces consultations constituent une étape fondamentale vers la recherche de solutions coordonnées au service de la sécurité, de la stabilité et du progrès en Afrique.