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L’Algérie tente une fois de plus de présenter une image de rapprochement diplomatique avec la Turquie concernant la question du Sahara occidental, en promouvant un langage consensuel sur les questions régionales, en l’absence de toute annonce officielle d’Ankara soutenant la thèse sécessionniste ou adoptant une position en dehors du cadre onusien.
Lors d’une réunion officielle, il a été noté qu’il y avait une « harmonie de visions » entre les deux parties, mais les positions bien connues de la Turquie adhèrent à la neutralité et appellent à une solution politique mutuellement convenue sous les auspices de l’ONU, tout en préservant la stabilité régionale.
Exploitation politique des positions grises
Les données factuelles confirment que la Turquie, en tant que puissance régionale, n’a jamais explicitement déclaré son soutien à une quelconque partie au conflit. Au contraire, elle entretient des relations équilibrées avec le Maroc et l’Algérie, et s’engage à renforcer ses partenariats économiques et géopolitiques avec les deux parties.
Les observateurs estiment que l’Algérie cherche à exploiter toute expression diplomatique ambiguë pour la présenter comme un appui politique à ses arguments, à un moment où les positions internationales penchent de plus en plus vers un soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution réaliste et sérieuse pour mettre fin au conflit.
À la lumière des progrès marocains
Cette évolution intervient alors que le Royaume du Maroc continue de bénéficier d’un soutien international croissant, avec l’ouverture de consulats dans les provinces du Sud et la reconnaissance par plusieurs pays de sa pleine souveraineté sur le Sahara. Cet élan a contribué à réduire la marge de manœuvre des opposants à l’intégrité territoriale.
Dans le même ordre d’idées, les experts soulignent que les tentatives de l’Algérie d’amplifier les positions de certains pays ne sont qu’une réaction au dynamisme croissant de la diplomatie marocaine, qui a commencé à adopter un discours calme mais efficace basé sur le partenariat, le développement et la stabilité.
un résumé
Les récentes initiatives de l’Algérie s’inscrivent dans une stratégie de longue date visant à créer l’illusion d’un soutien extérieur. Cependant, l’absence de positions officielles soutenant la thèse sécessionniste affaiblit ces efforts et confirme que la voie réaliste est celle d’une solution pacifique dans le cadre de l’initiative d’autonomie et de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire.