L’Équipe News
Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du budget et président de la Fédération royale marocaine de football, a affirmé que les grands projets que le Maroc a commencé à mettre en œuvre en vue d’accueillir la Coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal entraîneront une transformation économique et un développement sans précédent, grâce à la création de richesse, à la fourniture de nouvelles opportunités d’emploi et à l’accélération du rythme de la croissance nationale.
Lors de sa présentation du projet de loi de finances 2026 devant la commission des finances de la Chambre des représentants, Lekjaa a expliqué que le Royaume travaillait à la mise en œuvre de grands projets stratégiques pour suivre le rythme de cet événement mondial, notant que « la Coupe du monde ne sera pas seulement une compétition de football qui dure 90 minutes, mais un projet national global qui incarne la vision de développement du Maroc et son ouverture sur le monde ».
Le représentant du gouvernement a ajouté que l’organisation de la Coupe du monde s’inscrit dans un « plan d’action » global qui englobe divers secteurs, notamment la santé, les infrastructures et les services publics, soulignant que le coût de construction des stades ne sera pas pris en charge par le budget général de l’État, mais dépendra de partenariats et d’investissements ciblés.
Lekjaa a souligné que l’organisation de cet événement footballistique mondial contribuera à accélérer la réalisation des grands projets et à renforcer la position du Maroc en tant que destination régionale sportive, touristique et économique.
Dans un contexte similaire, Lekjaa a répondu aux appels au boycott de l’équipe nationale, soulignant que « les joueurs de l’équipe nationale sont des fils de ce pays et viennent de régions marocaines modestes comme Aït Boukmaz, Khemisset et Ksar El Kebir », et demandant : « Qu’est-ce que Hakimi nous a fait pour que nous le boycottions ? »
Le président de l’université a appelé à soutenir les « Lions » et à les épauler dans leur quête d’un exploit historique attendu depuis 1976, soulignant que le véritable débat devrait porter sur les retombées économiques, touristiques et de développement que le Maroc tirera de l’organisation de championnats continentaux et mondiaux, au lieu de se focaliser sur des campagnes de boycott.

