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Mardi 22 avril 2025 : 14:12
Avec un pas assuré et une vision artistique raffinée, l’entraîneur chilien Manuel Pellegrini a écrit une nouvelle page dans l’histoire du Real Betis, devenant officiellement l’entraîneur avec le plus de victoires dans l’histoire du club andalou, surpassant des noms emblématiques tels que Lorenzo Serra Ferrer et Pepe Mel. Avec la victoire 3-1 de lundi soir contre Gérone, Pellegrini a obtenu sa 117e victoire avec le Betis, dépassant le record de Serra Ferrer (116 victoires), prenant ainsi la tête du classement des entraîneurs les plus victorieux de l’histoire de l’équipe verte et blanche.
Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe à l’été 2020, Pellegrini a dirigé les Blancos verdoyants lors de 247 matchs, obtenant un équilibre technique et des résultats positifs, tant au niveau national qu’en Europe. Ses succès ne se limitent pas au nombre de victoires, mais incluent également un titre historique en Copa del Rey en 2022 et des qualifications répétées pour les compétitions européennes, qui ont donné au Betis une identité compétitive claire ces dernières années.
Ce qui est remarquable dans la carrière de Pellegrini, c’est sa capacité à construire progressivement et à assurer la continuité dans un club qui a connu de nombreuses fluctuations dans les résultats et les choix techniques tout au long de son histoire. Si beaucoup saluent les performances record, les observateurs s’accordent à dire que Pellegrini a réussi, avant tout, à établir une philosophie de jeu belle et équilibrée, basée sur le réalisme offensif et une solide organisation défensive.
L’histoire du Real Betis compte de nombreux noms qui ont atteint la gloire à différentes étapes, notamment Lorenzo Serra Ferrer, l’architecte de la promotion de l’équipe en première division en 1994, et l’homme qui les a aidés à se qualifier pour la Ligue des champions lors de la saison 2005 après avoir remporté la Copa del Rey contre Osasuna. L’impact de l’entraîneur Pepe Mel, qui a redonné espoir aux supporters lors de deux périodes d’entraînement réussies, est également inoubliable.
Peut-être que toute comparaison entre les noms devrait prendre en compte les différentes périodes et contextes dans lesquels chaque entraîneur a vécu, comme c’est le cas du Hongrois Ferenc Sősa, qui, malgré son départ forcé dû à la pression des autorités communistes de l’époque, a contribué à construire le noyau de l’équipe championne de 1977 sous la direction de Rafael Eriondo.
Aujourd’hui, Manuel Pellegrini continue d’écrire l’histoire à Benito Villamarín, et il semble que son ambition ne s’arrête pas aux chiffres. Sous sa direction, le Betis est devenu une équipe avec laquelle il faut compter en Liga, et sa carrière avec l’équipe andalouse ne semble pas encore avoir atteint son apogée.
analyse .
D’un point de vue marocain, l’importance du projet de Pellegrini réside dans l’instauration d’une culture d’engagement à long terme au sein de clubs ayant une histoire longue et populaire, comme le Betis. C’est quelque chose qui manque à de nombreuses équipes marocaines, où l’émotion et les décisions hâtives prennent souvent le pas sur la planification et la stabilité. L’expérience chilienne mérite d’être étudiée dans les écoles de sport, notamment en termes de combinaison de réalisme et d’efficacité de score, sans compromettre l’identité du club et de ses supporters.