L’Équipe news
Édité par Abdel Fattah Takhim
Mercredi 30 avril 2025 – 15h:52
Dans une étape institutionnelle significative reflétant l’engagement indéfectible du Maroc à renforcer la coopération africaine, la capitale, Rabat, a abrité mercredi la cérémonie de signature de l’accord de siège permanent de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de la première présidente de la Cour suprême des comptes, Zineb El Adaoui.
Cet événement représente l’aboutissement d’un processus diplomatique et technique réussi, consolidant la position du Maroc en tant qu’acteur significatif de la gouvernance et de la surveillance financière au niveau continental. Elle incarne également la noble vision royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, appelant le Royaume à devenir un pôle continental d’échange d’expertise et de renforcement des capacités dans les domaines de la bonne gestion et de l’articulation entre responsabilité et reddition de comptes.
L’accord signé permet à l’AFROSAI d’établir un siège permanent à Rabat, renforçant ainsi sa stabilité institutionnelle et contribuant à l’expansion de ses activités techniques et professionnelles, sous la supervision du Conseil supérieur des comptes marocain, qui fait office de Secrétariat général de l’organisation depuis des années.
L’AFROSAI comprend les institutions supérieures de contrôle des finances publiques de 54 pays africains, en plus de la Cour des comptes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Son Assemblée Générale se tient tous les trois ans pour évaluer ses réalisations, approuver ses rapports et renouveler ses structures de gestion pour la période suivante.
L’accueil par Rabat de ce siège permanent constitue une nouvelle preuve du haut niveau de confiance et d’appréciation du Royaume dans les milieux africains, notamment à la lumière des défis auxquels sont confrontés les systèmes de contrôle public sur le continent, qui nécessitent une coopération renforcée, l’échange de meilleures pratiques et le développement de cadres de contrôle conformes aux normes internationales.
Coin marocain :
L’accueil par le Maroc de cet édifice continental constitue non seulement un gain symbolique, mais aussi un nouveau levier pour renforcer les partenariats avec les pays africains, notamment dans les domaines de la transparence, de la lutte contre la corruption et de la bonne gestion des fonds publics. Elle représente également une opportunité en or de créer une nouvelle dynamique professionnelle dans laquelle les compétences marocaines pourront s’engager pour renforcer les capacités de supervision au sein de l’espace africain commun.