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Mardi 3 juin 2025
La ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Amal Falah Seghrouchni, a présenté à la Chambre des représentants les derniers développements dans la mise en œuvre des directives royales relatives à la numérisation et à la simplification des procédures administratives.
Le ministre a affirmé que le portail national des plaintes, chikaya.ma, est devenu un outil essentiel de communication entre les citoyens et le gouvernement, notant que 75% des 176 000 plaintes reçues par la plateforme en 2024 ont été traitées, avec la participation de 38 secteurs gouvernementaux, 116 institutions publiques et 1 590 collectivités locales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 55.19, le ministre a souligné l’adoption de mesures visant à accélérer les services, notamment les textes d’application sur les délais de traitement et la mise en œuvre du principe du silence administratif comme acceptation, en plus du développement du portail idarati.ma pour répondre aux exigences de protection des données personnelles.
Concernant l’intelligence artificielle, le responsable gouvernemental a souligné que le Maroc en a fait une priorité stratégique, annonçant cinq initiatives majeures, dont la création d’une direction dédiée à l’intelligence artificielle, la signature d’une déclaration d’intention pour la création d’un hub numérique arabo-africain, le lancement de programmes nationaux de formation des jeunes et les préparatifs d’un débat national en juillet prochain pour élaborer une feuille de route avancée.
Concernant les infrastructures numériques, le ministre a révélé que 90 % des zones ciblées étaient couvertes par des services de télécommunications. Des efforts sont en cours pour couvrir les zones restantes par des satellites VSAT et apporter un soutien financier aux bénéficiaires. Des services d’itinérance nationale ont également été lancés dans plus de 7 300 zones.
Elle a expliqué que le ministère s’attaque sérieusement à la question des communications, en coordination directe avec l’Agence nationale de régulation des télécommunications, en recevant les plaintes des parlementaires et en les suivant sur le terrain par l’intermédiaire d’équipes techniques spécialisées.