L’Équipe news 18:05
Le département de la sûreté d’Agadir a examiné jeudi 17 avril un communiqué publié par une organisation de la société civile, alléguant des mauvais traitements de la part d’un policier travaillant à la Commission régionale de sûreté d’Oulad Tayma contre des représentants d’organisations de défense des droits de l’homme dans la ville.
Afin d’éclairer l’opinion publique et de corriger les propos inexacts qui ont envahi cette affaire, la Direction de la sûreté d’Agadir précise qu’un examen des dossiers et des données détenus par ses services au commissariat de police d’Oulad Tayma a révélé qu’un policier, qui exerçait ses fonctions, protégeait les lieux d’un accident mortel de la circulation et tenait à distance les spectateurs afin de protéger l’intimité et la dignité de la victime, ainsi que pour permettre à l’officier de police chargé de l’enquête d’exercer ses fonctions habituelles.
Ces mesures de protection et de précaution, imposées par la loi, n’ont pas été acceptées par l’un des participants, qui a tenté de pénétrer illégalement sur les lieux sous prétexte d’appartenir à une organisation de défense des droits de l’homme. Cela a été interprété à tort comme un mauvais traitement.
Alors que la Direction de la sûreté d’Agadir tient à clarifier les faits de cette affaire et à dissiper toute désinformation l’entourant, elle affirme que les mesures prises sur le terrain par le policier étaient dans le cadre de la loi et conformes au devoir de bien traiter les citoyens, quelles que soient leurs affiliations.