L’Équipe News
Mardi 25 février 2025 – 17:18
Par : Abdel Fattah Tkhim
Un climat de tension règne au sein du Conseil communal de Casablanca, où les membres du Parti de l’Istiqlal ont exprimé leur mécontentement croissant vis-à-vis de leur alliance avec le Rassemblement National des Indépendants (RNI) et le Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM).
Lors d’une réunion interne tenue lundi soir entre la direction du parti et ses élus casablancais, plusieurs membres ont fait part de leur frustration, en particulier à l’égard du PAM, qu’ils accusent de comportements jugés inacceptables au sein de la majorité.
Des tensions internes au sein de l’alliance
Selon des sources internes au groupe istiqlalien, la réunion a été marquée par un sentiment de malaise, notamment après les critiques visant Hussein Nasrallah, vice-président du Conseil de Casablanca et membre de l’Istiqlal, lors de la dernière session du conseil communal. Ce dernier a été la cible d’attaques sans que l’exécutif municipal ne prenne de mesures pour défendre son intégrité, ce qui a suscité l’indignation des élus de l’Istiqlal.
Un appel à des actions concrètes
La réunion a été présidée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Abdellatif Maâzouz, président de la région Casablanca-Settat, et Moulay Ahmed Afailal, membre du comité exécutif du parti.
Les intervenants ont appelé à une réaction ferme des dirigeants de la coalition tripartite, exhortant à mettre fin aux pratiques jugées inacceptables et à rétablir un climat de confiance au sein de la majorité.
Toutefois, les élus istiqlaliens ont tenu à préciser que, malgré leur attachement au maintien de l’alliance, ils ne toléreront aucune atteinte à la place et au respect de leurs représentants au sein du Conseil communal.
Des tensions qui se multiplient
Cette rencontre intervient alors que le PAM a récemment organisé une réunion similaire avec ses élus au sein de la même commune, témoignant d’une montée des tensions entre les membres de la majorité municipale.
Il convient de noter que, bien que faisant partie de la coalition dirigeante, le Parti de l’Istiqlal n’a obtenu aucune présidence d’arrondissement à Casablanca, se contentant uniquement d’une vice-présidence au sein du Conseil communal. Une situation qui alimente les frustrations internes et ravive les doutes sur l’équilibre des pouvoirs au sein de l’alliance municipale.