L’Équipe News
Reportage – Abdel Fattah Takhim
Le candidat français Lucas Philippe a été élu ce jeudi à la présidence d’Interpol, lors de la séance de clôture de l’Assemblée générale qui s’est tenue à Marrakech. Cette élection marque la fin d’une semaine parmi les plus dynamiques de l’histoire de l’organisation, une semaine marquée par des décisions cruciales et l’ouverture d’une nouvelle phase de la coopération internationale en matière de sécurité, sous l’égide d’un architecte chevronné de la sécurité européenne, qui s’apprête à guider Interpol vers son deuxième siècle d’existence avec une vision renouvelée.
Marrakech… le centre névralgique de la sécurité mondiale
Pendant quatre jours, Marrakech s’est transformée en une plateforme d’opérations internationales, réunissant sous un même toit des représentants de 196 pays. De la séance d’ouverture, qui a consacré le Maroc comme une destination mondiale pour la sécurité et la stabilité, aux deux journées marquées par la signature d’accords bilatéraux et la formation d’alliances stratégiques, jusqu’à la ratification de l’activation de la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité, il était clair que cette session n’avait rien d’ordinaire, mais constituait un moment charnière dans la redéfinition de l’architecture de la sécurité mondiale.
Le Royaume a été largement salué par les participants, que ce soit pour son organisation méticuleuse, ses infrastructures de pointe ou son niveau de préparation technique et sécuritaire, faisant du sommet de Marrakech un événement exceptionnel à tous égards.
Une victoire attendue pour un président doté d’une vision claire.
L’élection de Lucas Philippe n’a surpris ni les observateurs ni les experts, car il avait auparavant présenté à Med Radio une vision qu’il qualifiait d’« audacieuse et optimiste », fondée sur des mesures de sécurité rigoureuses et intégrées aux progrès technologiques. Il avait également souligné que la lutte contre la criminalité transnationale et les défis posés par l’intelligence artificielle exigeait des décisions rapides et courageuses.
Cette vision a été accueillie favorablement par les 196 États membres, qui attendaient, lors du sommet de Marrakech, un leadership capable de gérer les défis à venir avec un esprit novateur et une perspective tournée vers l’avenir.
Éloges appuyées pour le modèle de sécurité marocain
Dans ses premières remarques après son élection, le nouveau président a exprimé son admiration pour l’expérience marocaine en matière de sécurité et l’approche proactive menée par M. Abdellatif Hammouchi, décrivant le Maroc comme une « seconde patrie » et un « partenaire de confiance ».
Cette reconnaissance internationale témoigne de la position avancée du Royaume dans l’architecture de la sécurité mondiale et devrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de coopération stratégique entre Rabat et Interpol, notamment au vu de l’interdépendance croissante entre les espaces européen et africain, où le Maroc constitue un point de rencontre central.
Une conclusion qui renouvelle l’image du Maroc en tant que puissance de sécurité émergente.
Alors que cette session s’achève et que les délégations quittent Marrakech, les pays participants emportent avec eux des documents et des résolutions qui serviront de référence pour l’élaboration de leurs politiques de sécurité dans les années à venir. Mais ils repartent également avec l’image d’une nation qui a démontré que la sécurité ne se résume pas à des équipements et des équipes sur le terrain, mais repose avant tout sur une vision proactive, un leadership éclairé et la capacité de rassembler le monde autour d’un objectif commun : la construction de la paix.
Marrakech conclut ainsi une semaine exceptionnelle, remettant au nouveau président Lucas Filippo une feuille de route claire, le guidant vers le renforcement de la sécurité internationale et la promotion d’une plus grande coordination entre les nations du monde.

