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Rabat, le 29 septembre 2025
Un expert en sécurité a confirmé lundi que l’intervention des forces publiques pour empêcher les rassemblements appelés par des inconnus au cours du week-end a été menée conformément à une approche équilibrée qui a assuré la préservation de l’ordre public et la sécurité du personnel et des manifestants.
Dans une déclaration à l’Agence Maghreb Arabe Presse, l’expert a expliqué que suite à la décision des autorités locales d’interdire les rassemblements appelés dans plusieurs villes marocaines par des inconnus, sur la base de conversations anonymes sur les réseaux sociaux, notamment sur une application de chat virtuel, les forces publiques ont mis en œuvre les protocoles sécuritaires habituels samedi et dimanche derniers pour assurer l’application de cette décision.
Il a souligné que la prévention de ces rassemblements publics et la prévention de toute participation illégale à ceux-ci constituaient l’objectif des mesures de sécurité adoptées par les forces de l’ordre, précisant qu’à cette fin, des unités étaient déployées en uniformes officiels et d’autres en tenue civile arborant l’identité visuelle distinctive des forces de l’ordre. Ces unités n’étaient équipées d’aucune arme fonctionnelle ni de moyens d’intervention habituels, tels que des matraques, des camions-citernes et des bombes lacrymogènes, considérés comme des moyens habituels de dispersion des rassemblements.
L’expert a noté que la raison de cela réside dans la volonté de préserver les fondements de l’ordre public sans négligence ni excès, tout en assurant la sécurité des membres des forces de l’ordre et des manifestants.
Il a ajouté que durant les heures annoncées pour l’organisation de ces rassemblements, les forces publiques ont tenu à assurer d’abord la liberté de circulation sur la voie publique et la facilité de déplacement et de circulation, avant d’émettre trois avertissements sonores à l’aide des haut-parleurs légalement prescrits, afin d’exiger que la foule se disperse conformément aux dispositions de l’interdiction.
Immédiatement après que les participants ont été informés de l’interdiction, l’expert en sécurité a confirmé que les forces de l’ordre avaient diligenté l’évacuation pacifique et sans recours légitime à la force des personnes ayant refusé d’obtempérer. Ces personnes ont été simplement évacuées pacifiquement, et la majorité d’entre elles ont obtempéré sans violence ni résistance.
En revanche, selon l’expert, un petit nombre de manifestants ont refusé d’obtempérer aux injonctions des forces de sécurité, ce qui a nécessité leur arrestation et leur identification sous le contrôle des procureurs compétents et dans les commissariats de police les plus proches du lieu de l’incident. Ils ont ensuite été immédiatement libérés sans aucune restriction de liberté, conformément aux mesures de précaution prévues par la loi.
Concernant les restrictions de détention imposées à un certain nombre de manifestants à Rabat et Casablanca, l’expert sécuritaire a expliqué qu’il s’agissait de mesures légales ordonnées par le ministère public après que des preuves matérielles et morales de crimes punis par la loi ont été documentées, commis par certains participants à un certain nombre de rassemblements.
Il a souligné que les personnes arrêtées ont été soumises à des procédures d’enquête judiciaire conformément aux formalités et garanties légales.
Il a noté que lors de ces interventions, aucune blessure physique ni violence n’a été enregistrée contre les manifestants ou les membres des forces publiques, ni aucune perte matérielle aux biens privés ou publics.
Il a souligné que les autorités publiques ne permettront pas de menaces à la sécurité publique ni de perturbation des fondements de l’ordre public à travers des appels virtuels anonymes lancés sur les réseaux sociaux, sans respecter les procédures légales régissant les rassemblements publics.
L’expert a conclu que la violation de la loi sur les libertés publiques et le non-respect des procédures liées à la déclaration nécessitent l’application de la loi, « car les forces publiques ne peuvent tolérer des appels provocateurs anonymes dont la source, la partie qui les appelle ou les véritables motivations qui les contrôlent sont inconnues ».