L’Équipe News
Lundi 17 mars 2025 – 16:28
Par : Abdel Fattah Tkhim
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a donné son feu vert lundi à l’inclusion de la boxe au programme des Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Toutefois, cette décision doit encore être soumise au vote de l’Assemblée générale en Grèce, prévu cette semaine, lors duquel un nouveau président du CIO sera élu.
Après la réunion de la commission exécutive du CIO, Bach a confirmé que « la seule décision prise est l’ajout de la boxe au programme des Jeux de Los Angeles ». Il s’est également dit « totalement confiant » quant à l’approbation de cette décision par l’Assemblée générale, déclarant : « Les boxeurs du monde entier seront assurés de leur participation aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028 ».
Cette décision intervient après la reconnaissance provisoire, en février dernier, de l’organisation mondiale de boxe « World Boxing », qui sera désormais chargée de superviser les compétitions à la place de la Fédération internationale de boxe (IBA), bannie par le CIO depuis 2019.
Fondée en 2023 après plusieurs années de conflits ayant affecté la discipline, la nouvelle organisation regroupe aujourd’hui 78 fédérations nationales, parmi lesquelles figurent les États-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ainsi que seulement six fédérations africaines.
Concernant les délais d’adhésion à cette nouvelle organisation, Bach a précisé que cela « dépendra des qualifications », qui varient selon les pays et pourraient être organisées peu avant les Jeux olympiques.
La boxe est l’un des sports phares des Jeux olympiques modernes. Elle a fait sa première apparition aux Jeux de 1904 et a été présente à toutes les éditions suivantes, à l’exception de celle de 1912. Cependant, ce sport a été marqué par des tensions persistantes entre le CIO et la Fédération internationale de boxe, dirigée par le Russe Umar Kremlev, un proche du Kremlin.
La boxe n’a été incluse aux Jeux de Tokyo 2021 qu’après l’intervention du CIO pour en assurer la gestion, une situation qui s’est répétée pour Paris 2024, dans un contexte de tensions croissantes entre les deux parties et de suspension des activités de l’IBA.